Économie: la SCAPP finalisée
Le ministère de l’économie et des finances vient de finaliser l’élaboration de la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP).
La SCAPP est le nouveau référentiel sur lequel le gouvernement va bâtir sa politique de développement pour la période 2016/2030, sur la base des Objectifs de Développement Durables (ODD), adoptés par l’Assemblée Générale des Nations Unies (ONU) , et de l’Agenda de l’Union Africaine (UA).
L’objectif recherché à travers la mise en place de la SCAPP est de réaliser une croissance économique forte, inclusive , génératrice d’effets multiplicateurs sur le niveau d’amélioration des revenus, la qualité de vie de la population et soucieuse du respect du principe de développement durable.
Du CSLP à la SCAPP , pourquoi ? La note conceptuelle de la SCAPP procède d’un diagnostic de la situation en termes d’acquis et faiblesses du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) et de contraintes des politiques sectorielles. Elle donne également les grandes orientations pour le quinquennat 2016 -2020.
Sur cette période , la SCAPP vise spécifiquement à accélérer la croissance et à poursuivre la réalisation des ODD.
Quatre axes stratégiques sont identifiés pour réaliser les objectifs cibles . Ce sont : le développement des piliers de la croissance accélérée ; la promotion de la protection sociale ; le renforcement de la bonne gouvernance ; la prise en compte des priorités transversales dans les politiques et programmes de développement.
Le premier axe consacré au développement des piliers de la croissance accélérée, définit un modèle de croissance accélérée basé sur la promotion des pôles de croissance ; le développement des filières de production, la promotion des niches et des grappes d’entreprises ; et la promotion d’une croissance pro-pauvres.
Le deuxième axe porte sur la promotion de la protection sociale à travers l’accroissement des revenus et de l’emploi, le développement de l’éducation, de l’enseignement et de la formation technique .
Le troisième axe met l’accent sur le renforcement de la gouvernance économique (renforcement des capacités de pilotage et de gestion de l’économie, contrôle des finances publiques, lutte contre la corruption.)
Le quatrième axe dédié à la prise en compte des priorités transversales dans les politiques et programmes de développement.
Après sa validation par le comité d’orientation et de supervision, l’équipe économique mettra le cap sur paris ou une conférence internationale pour le financement de la Stratégie serait programmée avant la la fin de l’année.